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La souris

La souris

La souris appartient à la grande famille des rongeurs. C'est une espèce sociale : il est donc recommandé de la garder en groupe, généralement du même sexe pour prévenir la reproduction (à moins de procéder à la stérilisation, typiquement des individus mâles). 

Comme chez le rat, la souris possède une glande lacrymale (glande de Harder) derrière l'œil qui produit un pigment brun-rouge lors d'un stress ou d'une maladie.

Cette espèce possède une ouïe développée permettant d’entendre des ultrasons bien au-delà de ce qui est audible pour les humains. Pour son confort, il est donc recommandé d’éviter de placer la cage à proximité d’appareils électroniques, ceux-ci pouvant produire des ultrasons continus pouvant les incommoder.

 

Maladies fréquentes

Problèmes cutanés

Les problèmes de peau chez les souris constituent une raison commune de consultation. Cela peut se manifester par la présence de prurit (démangeaisons) pouvant être assez intense, ainsi que de l’alopécie (perte de poils). De plus, on peut également noter la présence de croûtes, surtout au niveau de la tête et du cou, qui peuvent devenir particulièrement extensives. Diverses causes sont possibles et cette condition peut être complexe, avec une composante multifactorielle. Il faut entre autres considérer la présence de parasites cutanés, d’infection bactérienne, de problèmes associés à l’environnement, et, dans certains cas, une composante vasculaire. Divers traitements peuvent donc être proposés selon la cause sous-jacente suspectée.

Certains problèmes cutanés peuvent également découler de problèmes comportementaux, en raison de stress, d’ennui ou de conflits hiérarchiques entre divers individus par exemple. Il est donc important d’offrir un environnement stimulant et d’observer la dynamique du groupe.

 

Atteinte respiratoire

Les problèmes respiratoires sont également fréquents chez la souris. Celle-ci est particulièrement prédisposée à certaines infections bactériennes, et les signes cliniques peuvent varier en fonction du site principal de l’infection, le plus souvent au niveau des voies nasales ou des poumons. Étant donné la taille de l’espèce, il peut être difficile de confirmer la présence d’une infection ou d’identifier l’agent en cause. Tout de même, lorsqu’une infection est suspectée, l’administration d’antibiotiques peut aider à contrôler les signes cliniques. Ces traitements ne sont généralement pas curatifs, mais des ajustements environnementaux peuvent aider à prévenir les récidives. La souris est également une espèce susceptible à certaines tumeurs pulmonaires; dans ces cas, les options thérapeutiques sont malheureusement très limitées. 

 

Marie-Pier Proulx, DMV, Dipl. ABVP (mammifères exotiques de compagnie)

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