Septembre, mois de la sensibilisation à la douleur animale

Nos animaux de compagnie étant des membres à part entière de nos familles, il est important de pouvoir identifier les signes de douleur chez eux.
Dans certains cas, la qualité de vie de l’animal pourra être atteinte de manière graduelle et insidieuse, comme lors de problèmes dentaires ou arthrosiques chez les animaux plus âgés.

Parfois, il n’est pas facile d’identifier les signes de douleur. Certains animaux, comme les chats, les démontrent peu ou pas du tout. Les animaux sont dotés d’une grande capacité d’adaptation et peuvent aisément dissimuler leurs symptômes.

Voici quelques indices que votre compagnon pourrait vous démontrer en cas de douleur :

  • Diminution de l’activité ;
  • Apathie suite à un effort physique ;
  • Hésitation à sauter sur une surface (chat), à monter ou descendre les escaliers ;
  • Difficulté à se lever ou se coucher ;
  • Diminution ou arrêt du toilettage ;
  • Léchage ou mordillage excessif d’une partie de son corps ;
  • Diminution ou arrêt de l’appétit ;
  • Changement comportemental (moins tolérant aux manipulations, se cache, changement de routine, irritabilité) ;
  • Augmentation des périodes de sommeil ;
  • Nictitante visible (3e paupière) ;
  • Difficulté à trouver une position confortable ou changement fréquent de position ;
  • Augmentation des vocalisations.

Chez les petits mammifères, un ralentissement ou l’arrêt du transit digestif peut aussi être observé. Chez les oiseaux, on pourra constater un plumage gonflé et les ailes plus basses.
En ce qui concerne les chats, le positionnement des yeux, de la tête, des moustaches et des oreilles est une façon d’en savoir plus sur leur état. Leur expression faciale nous en dit beaucoup ! Chez le chien, c’est davantage la posture qui pourra nous en dire plus : le dos rond, les oreilles et la queue basse.

N’oubliez pas que certains médicaments pourraient ne pas être adéquats pour le problème que présente votre animal et pourraient même aggraver son état. De plus, plusieurs médicaments pour humains sont toxiques pour nos animaux de compagnie. Ainsi, avant de débuter un traitement, informez-vous auprès de notre équipe !

 

 

Les réactions vaccinales

La vaccination est la meilleure façon de protéger votre animal contre les maladies infectieuses. Le principe de la vaccination consiste à administrer à l’animal de petites quantités d’organismes pathogènes (virus ou bactéries), qui ont été soit « tués » ou modifiés. Cela va entraîner une réaction spécifique du système immunitaire, qui développera des cellules ayant une mémoire des maladies contre lesquelles l’animal a été vacciné.  Donc, si l’animal entre en contact avec une de ces maladies par la suite, le système immunitaire sera prêt et pourra combattre rapidement et efficacement la maladie en question. Il est fréquent qu’un rappel de vaccin soit nécessaire afin de maintenir une bonne mémoire immunitaire.

Bien que la plupart des animaux tolèrent très bien la vaccination, il arrive que l’état général de certains animaux soit altéré. On peut alors remarquer de la fatigue, une diminution de l’appétit, une faible fièvre ou une légère douleur au site de vaccination. Ces symptômes sont normaux et on peut les soulager avec des câlins et de l’affection. Par contre, si ces symptômes persistent 48 heures après la vaccination, veuillez communiquer avec votre vétérinaire.

Des réactions allergiques peuvent se produire à l’occasion. Ce type de réaction se produit généralement dans les 6 heures suivant la vaccination. Les symptômes à surveiller incluent : vomissements, démangeaisons (surtout au niveau du visage), enflure et rougeur faciale, diarrhée et, rarement, difficulté à respirer. Si vous remarquez l’un de ces symptômes, rendez-vous chez votre vétérinaire dans les plus brefs délais. Les réactions allergiques doivent être traitées à l’aide d’une médication et heureusement, la réponse au traitement est rapide et efficace dans la grande majorité des cas.  Votre vétérinaire prescrira à votre animal le meilleur traitement pour le guérir.

Si votre animal a déjà présenté une réaction allergique, votre vétérinaire discutera avec vous de la pertinence de poursuivre la vaccination. Il se peut qu’il soit décidé de cesser l’administration de la totalité ou d’une partie des vaccins. Parfois, la vaccination est maintenue, mais une médication doit être administrée dans les jours précédant le vaccin.

En vaccinant votre animal, vous le protégez contre des maladies graves, parfois mortelles. Vous pouvez ainsi être assurés que la vaccination est une bonne décision!

La toux de chenil

Qu'est-ce que la toux de chenil ?

La toux de chenil chez les chiens est très semblable au rhume chez les humains. Il s’agit d’une infection des voies respiratoires supérieures. Le principal symptôme est une toux sèche et forte qui produit du flegme, et cette maladie est très contagieuse d’un chien à l’autre.

À quoi ressemble la toux de chenil ? Elle est très semblable au bruit que fait votre chien lorsqu’il est en train de tousser et s’apprête à vomir. La toux est également très fréquente, voire presque constante dans les cas graves. Votre chien peut également avoir des sécrétions supplémentaires dans le nez ou les yeux ou éternuer plus souvent; la plupart des chiens vivent assez bien avec la toux de chenil et maintiennent leurs activités habituelles et leur appétit tout au long de leur rétablissement.

La toux de chenil peut être causée par plusieurs types de virus et de bactéries. La cause la plus fréquente est la souche de bactéries Bordetella bronchiseptica. Cependant, la toux de chenil peut être causée par d’autres organismes, et votre chien est plus susceptible d’être infecté par la bactérie lorsque son système immunitaire est affaibli par une infection virale déjà existante.

La toux de chenil a une période d’incubation de 2 à 14 jours, et pendant ce temps, le chien ne présentera pas de symptômes réels, mais sera toujours contagieux et pourra la transmettre à d’autres chiens. Une fois que les symptômes commencent, la toux de chenil dure habituellement 2 à 3 semaines, bien que certains chiens ayant des conditions médicales ou plus âgés peuvent prendre jusqu’à 6 semaines pour se rétablir. Il y a de rares cas où la toux de chenil peut évoluer en pneumonie, ce qui peut s’avérer très grave.

 

Comment mon chien a-t-il attrapé la toux de chenil ?

Les chiens peuvent attraper la toux de chenil chaque fois qu’ils sont exposés à un virus ou à des bactéries. Cependant, en raison de sa nature très contagieuse, il est particulièrement courant de l’attraper dans les chenils, c’est pourquoi cette maladie est communément appelée toux de chenil.

La toux de chenil est propagée dans l’air, tout comme le rhume humain. Lorsqu’un chien infecté tousse, des gouttelettes contenant la bactérie ou le virus sont dispersées dans l’air et se propagent à d’autres animaux à proximité. La maladie peut également être répandue par un chien qui partage ses jouets, ses bols ou d’autres objets avec un chien infecté. C’est l’une des raisons pour lesquelles il est si important de garder votre chien en quarantaine si vous pensez qu’il présente des signes de toux de chenil.

 

Quoi faire si mon chien présente des symptômes de toux de chenil ?

Dans la plupart des cas, la toux de chenil se guérit avec le temps, comme le rhume ! Aucun traitement spécifique n’est nécessaire. Vous pouvez prendre des mesures pour rendre votre chien plus confortable, par exemple en retirant son collier et en utilisant un humidificateur pour soulager la toux. La toux est généralement plus irritante pour la famille que le chien lui-même.

Voici quelques lignes directrices :

  • Si votre chien conserve un bon état général et mange bien, les traitements ne sont souvent pas nécessaires. Avant d'amener votre chien pour une consultation chez votre vétérinaire, vérifiez la sévérité des symptômes et contactez-le au besoin. Celui-ci jugera si votre chien doit être vu en consultation ou pas.
  • Si votre chien a des signes de difficultés respiratoires, s’il ne mange pas normalement, s’il est âgé ou immunosupprimé, il pourrait avoir besoin d’une visite chez votre vétérinaire. Des radiographies thoraciques sont souvent recommandées et un antibiotique pourrait lui être prescrit.
  • Votre chien est considéré contagieux pendant deux semaines après la fin des symptômes. Il ne doit pas fréquenter de parcs à chiens ou de garderies durant toute cette période.

 

Prévention de la toux de chenil

Assurez-vous que votre chien a tous ses vaccins à jour. S’il n’est pas adéquatement vacciné ou si vous n’en êtes pas certain, contactez votre vétérinaire dès aujourd’hui.

La prévention vaccinale demeure votre meilleure alliée.

 

 

 

Votre compagnon souffre-t-il de démangeaisons ?

Pitou ou Minou se gratte, se mordille et se lèche sans arrêt ? Les démangeaisons canines et félines sont souvent le symptôme d’une allergie. D’une allergie à quoi ? Là est la question. Si vous constatez les signes d’une démangeaison intense, mieux vaut consulter votre vétérinaire… et lire ce qui suit.

Il y a quatre grandes causes d’allergies possibles chez le chien et le chat. En effet, il y a les allergies aux piqûres de puces, la dermite atopique (incluant les allergies saisonnières), les allergies alimentaires, et l’allergie de contact (réaction cutanée suivant le contact avec un produit chimique, par exemple). Toutes ces causes mènent vers plusieurs symptômes dont un leur est commun ; c’est-à-dire le prurit.

Chez le chien, les démangeaisons se traduisent par le grattage, le léchage et le mordillage excessif le plus souvent dirigé aux oreilles, à la face, aux pattes, au ventre et au périnée. Chez le chat, un toilettage excessif est principalement remarqué au niveau de la face, du ventre et des aines. Malheureusement, ce grattage excessif mènera, dans la plupart des cas, à des lésions cutanées traumatiques auto-infligées. Ainsi, nous pouvons observer des zones de perte de poils, des rougeurs, des croûtes, des plaques surélevées rouges et suintantes, des ulcères, etc.

Lorsque l’animal se crée des lésions dues au grattage excessif, la peau devient plus fragile et donc plus sensible aux infections bactériennes et fongiques secondaires. Il est donc possible que votre vétérinaire administre des antibiotiques ou antifongiques à votre animal pour guérir ces infections avant de s’attaquer à la cause des allergies.

Le diagnostic

Seul un vétérinaire est en mesure de poser un diagnostic précis à propos des démangeaisons excessives.

On distingue trois catégories d’allergies :

  • L’allergie alimentaire : cette allergie survient lorsque le système immunitaire de l’animal réagit à un ingrédient. Votre animal peut développer une allergie alimentaire du jour au lendemain, peu importe si vous lui donnez la même nourriture depuis longtemps. Vous pouvez observer que le chien ou le chat se gratte de manière excessive, surtout au niveau des oreilles et des pattes.
  • La dermatite : il suffit d’une seule piqûre pour déclencher la dermatite par allergie aux piqûres de puces (DAPP). Votre compagnon n’a pas besoin d’être infesté de puces pour souffrir de démangeaisons extrêmes au niveau du dos, des pattes, du ventre et de la queue. Pour poser son diagnostic, le vétérinaire vérifie la présence de puces ou d’excréments de puces, de rougeurs, de lésions ou d’infections cutanées.
  • L’atopie : tout comme l’humain, votre animal peut être allergique au pollen, aux acariens, à la poussière et aux moisissures. L’atopie peut être saisonnière ou annuelle ; elle cause des démangeaisons à la tête, au ventre, aux coudes et au niveau des pattes.

Le test ultime afin de diagnostiquer la dermite atopique est un test d’allergie cutanée ou test d’allergie intradermique (TAID); ce test est effectué par un vétérinaire spécialiste en dermatologie. Un petit carré de poils est rasé sur le flanc de votre animal et une très petite quantité d’une solution contenant un allergène est injectée. Au total, environ 50 allergènes sont injectés. Ces allergènes sont sélectionnés selon leur présence dans la région géographique où vous résidez. Par la suite, chaque site d’injection est analysé 15 à 30 minutes plus tard afin de déterminer quels sont le ou les allergènes ayant causé une réaction à votre animal. Si la réaction est positive, une enflure sera présente au site d’injection.

Le test d’allergie cutané est généralement effectué au minimum vers 2 ½ à 3 ans d’âge, afin de permettre à l’animal de développer toutes ses allergies. En effet, un animal allergique à seulement quelques substances vers 1 an pourrait devenir allergique à une panoplie d’autres, quelques années plus tard. Cela nous évite donc de recommencer le test, qui peut s’avérer assez dispendieux ! Il est également mieux d’effectuer ce test à l’automne ou à l’hiver pour éviter que les allergènes environnementaux, comme les pollens, n’interfèrent lors du test.

 

Les traitements

Les démangeaisons causées par une allergie peuvent être traitées de diverses façons :

  • antihistaminiques ;
  • cortisone;
  • traitement antiparasitaire;
  • shampoing spécialisé;
  • immunothérapie.

Par ailleurs, il faut savoir que la nutrition peut jouer un rôle majeur dans le contrôle des allergies. Certaines formules de nourriture pour chiens spécialement conçues pour protéger la santé de la peau peuvent intervenir efficacement contre les démangeaisons. Agissant à la manière d’une barrière cutanée, ces mélanges nutritifs thérapeutiques empêchent la pénétration des allergènes dans l’organisme du chien et favorisent une hydratation optimale qui diminue considérablement les démangeaisons.

Le seul traitement qui permettra à votre animal de guérir de ses allergies est l’hyposensibilisation ou immunothérapie. Par contre, pour avoir accès à ce traitement, il faut, qu’au préalable, le test d’allergie cutané soit effectué. Par la suite, une fois les allergènes isolés, une solution est fabriquée, puis injectée de façon périodique à votre animal. Généralement, ce traitement est efficace chez 75% des animaux et il faut compter une période de 3 à 12 mois avant que les démangeaisons ne s’estompent. Les injections devront être continuées à vie, mais une fois que les démangeaisons sont bien contrôlées, les intervalles entre les injections pourront augmenter.

Tel que mentionné précédemment, le test d’allergie cutané est relativement dispendieux. Ainsi, il est parfois possible de contrôler les allergies avec des solutions alternatives avant de se rendre au fameux test cutané. Chez les animaux dont les signes d’allergies sont saisonniers et légers, un traitement symptomatique peut être tenté avant d’en venir au test d’allergie, et ce, avec l’accord du propriétaire. En effet, certains médicaments tels que la cortisone, les acides gras essentiels et les antihistaminiques sont efficaces pour contrôler les symptômes; mais il est bien important de mentionner que ces derniers ne guérissent pas les allergies ! Certains de ces médicaments, notamment la cortisone, peuvent apporter des effets secondaires si administrés sur une longue période. Il est donc bien important de peser les pour et les contre avant de choisir cette option.

 

Un conseil

Vous pouvez aider votre vétérinaire à déterminer la cause des démangeaisons de votre animal en notant vos observations :

  • Les démangeaisons sont-elles régulières ou occasionnelles ? Quand se produisent-elles ?
  • Quelle nourriture pour chiens utilisez-vous ? Lui donnez-vous des gâteries ?
  • Avez-vous déménagé dernièrement ?
  • Avez-vous de nouveaux meubles ?
  • Utilisez-vous un nouveau produit ménager ?
  • Avez-vous un nouvel animal ?

Prévention Parasitaire

Votre animal est à risque d’être infecté par divers parasites tels que les tiques, le ver du cœur, les vers intestinaux, les puces, les poux et les mites. Nos vétérinaires sauront établir un protocole de prévention parasitaire sécuritaire et efficace adapté aux besoins de votre animal.

Qu'est-ce que le ver du cœur ?

Malheureusement, le ver du cœur est aussi dégoûtant que son nom le porte à croire – de longs vers qui vivent dans le cœur de votre chien ! La maladie causée par le ver du cœur, appelée dirofilariose, peut être mortelle. Heureusement, elle est facile à prévenir.

Comment les animaux deviennent-ils infectés par le ver du cœur ?

Les moustiques transmettent le parasite en injectant des larves de ver du cœur dans la peau de l’animal. Les larves se développent dans les tissus et migrent vers le cœur, où elles atteignent le stade adulte. Les adultes vivent dans le cœur et les gros vaisseaux sanguins autour du cœur. Ils se reproduisent et libèrent des larves dans la circulation sanguine. Ces larves sont ingérées par un moustique et transmises à un autre animal.

Quels sont les signes d'infection par le ver du cœur ?

En raison du stress imposé au cœur par les vers adultes, les animaux infectés présentent souvent des signes cliniques de maladie cardiaque ou d'insuffisance cardiaque, tels que:

  • Léthargie;
  • Intolérance à l'exercice;
  • Toux;
  • Perte d'appétit;
  • Segmentation du volume de l'abdomen.

 

Comment les médecins vétérinaires diagnostiquent-ils l'infection par le ver du cœur ?

  • Test sanguin pour vérifier la présence de vers du cœur adultes ou de larves
  • Radiographie ou échographie cardiaque

 

L'infection par le ver du cœur peut-elle être traitée ?

L'infection par le ver du cœur peut être traitée, mais le traitement comporte des risques et son résultat n'est pas garanti. Votre chien devra recevoir une série d'injections à base d'arsenic et peut-être même subir une intervention chirurgicale pour retirer les vers adultes présents dans son cœur. Comme le dit l'adage, mieux vaut prévenir que guérir.

À quel moment dois-je commencer à administrer un traitement préventif à mon animal ?

Commencez le traitement préventif contre le ver du cœur dès les premiers mois de sa vie. Il existe une vaste gamme de produits sous forme de comprimés, de cubes à croquer et de solutions à appliquer sur la peau. Votre médecin vétérinaire vous recommandera le produit qui convient le mieux à votre animal.

Stérilisation des chats : est-ce nécessaire ?

La maturité sexuelle d’un chat est atteinte dès l’âge de 5 à 8 mois. Ceci veut donc dire qu’il peut commencer à se reproduire dès ce jeune âge. La majorité d’entre nous n’avons aucun désir de faire de l’élevage de chats, et nous ne voulons surtout pas contribuer au fardeau que peuvent causer les chats errants. La stérilisation d'un chat - la castration chez le mâle (ablation des testicules), et la stérilisation de la femelle (ablation des ovaires et de l'utérus) - non seulement empêche les grossesses non désirées, mais limite aussi les comportements indésirables associés à la maturité sexuelle et réduit le risque de certaines maladies.

Voici les trois raisons principales en faveur de la stérilisation des chattes :

Risques de santé : Les chattes qui ne sont pas stérilisées sont plus susceptibles de souffrir de pyomètre (infection de l'utérus) plus tard dans la vie et d’avoir des tumeurs mammaires. Les chattes atteintes de maladies infectieuses peuvent les transmettre à leurs chatons.

Contrôle de la population : Il est important de stériliser une chatte avant qu'elle ne puisse avoir des chatons. Cette intervention chirurgicale est très rapide selon la race de la chatte, son mois de la naissance et son développement individuel. La première saison des chaleurs se produit habituellement environ à six mois, mais peut être plus tôt. Les chattes peuvent avoir jusqu'à trois portées par année.

Contrôle des nuisances : Les chattes appelleront et seront plus réceptives aux chats mâles (en ayant un miaulement excessif et incessant appelé « cat call » en anglais) quand elles entreront en période de chaleur. Ceci se produira environ toutes les trois semaines pendant les périodes de l’année où elles sont sexuellement actives,si elles ne tombent pas enceintes. Plus il y a des chattes non stérilisées dans une zone géographique, plus elles attireront les mâles non castrés, ce qui causera plus de combats de chats et des miaulements.

Voici les trois raisons principales en faveur de la castration d’un chat :

Risques de santé : Les mâles non castrés sont plus portés à se battre entre eux; ils sont beaucoup plus susceptibles de propager des maladies telles que la FIV et FeLV à d'autres chats. Ils sont également susceptibles de souffrir de blessures causées par leurs combats, comme des abcès. Parce qu'ils errent sur une grande superficie, ils sont également plus à risque d’être victimes d'accidents de circulation.

Comportements problématiques : Les mâles non castrés chats erreront hors de la maison et pourraient ne pas revenir. Ils peuvent également marquer l'intérieur de la maison avec leur urine et être agressifs envers leurs propriétaires. Il est donc souhaitable de faire castrer les chatons suffisamment tôt afin d’éviter ces comportements.

Contrôle des nuisances : Les chats non castrés risquent de se promener sur une plus grande zone géographique et de la marquer par leur urine. Les chats non castrés sont beaucoup plus susceptibles de se battre, ce qui représente une nuisance sonore.

En plus de contribuer à prévenir les maladies et les infections parfois fatales, la stérilisation augmente la qualité de vie potentielle de votre compagnon.

 

Huit raisons de faire vacciner son animal

On ne voit pas toujours la nécessité de faire vacciner son animal, surtout si celui-ci ne sort pas de la maison. Par contre, les deux dernières années nous ont prouvé qu’une pandémie peut survenir à tout moment, et que la seule immunité possible est à travers la vaccination. Voici donc huit raisons qui vous convaincront de la nécessité des vaccins.

  1. Votre animal peut vous transmettre des maladies.

Vous pourriez attraper certaines maladies, parasites ou infections par le biais de votre animal. C’est ce qu’on appelle une zoonose. Une morsure, une égratignure ou un contact avec la peau, les muqueuses, la salive ou les excréments de votre compagnon sont considérés comme des méthodes de transmission.

  1. Votre animal peut s’échapper.

La chose n’est pas souhaitable, mais votre petit protégé pourrait avoir une soudaine envie d’explorer la nature et s’échapper au moment où vous ouvrez la porte. Un malencontreux contact pourrait lui faire contracter un virus.

  1. Vous traînez des maladies avec vous.

Même si votre compagnon reste toujours à la maison ou ne sort pratiquement pas, vous pourriez apporter des maladies avec vous qui ne sont pas contractables par l’humain. Vous avez marché à un endroit où aurait pu passer un mammifère contaminé ? Vos semelles pourraient receler des bactéries. Vous avez touché un objet qui a été en contact avec un autre animal ? Idem ! Mieux vaut ne pas prendre de risques afin de garder votre animal en santé encore longtemps !

  1. Des éléments incontrôlables :

Vous comptez visiter le toiletteur avec votre chouchou ? Vous quittez pour une semaine et votre animal doit se faire garder ? Sachez que certaines maladies peuvent se transmettre par des éléments que vous ne pouvez contrôler, comme la toux de chenil et la rhinotrachéite féline. Ceux-ci peuvent se retrouver dans l’air que votre chien ou votre chat respirera et ainsi débuteront les symptômes.

  1. Vous préviendrez le pire.

Finalement, mieux vaut ne pas prendre le risque que votre animal, un membre de votre famille ou encore vous-même tombiez malades. Dans la mesure où certaines maladies peuvent être mortelles, nous préférons faire de la prévention plutôt que de devoir traiter une condition médicale importante qui aurait pu être évitée.

  1. La prévention versus les soins médicaux :

C’est une question de coûts! Vous pensez économiser quelques dollars cette année en ne faisant pas vacciner votre animal ? Si malheureusement il attrapait un virus ou une maladie, faute de ne pas avoir reçu ses vaccins, sachez que le coût des soins dépassera aisément celui des vaccins que vous aurez tenté d’éviter… en plus, naturellement, de causer des désagréments et douleurs inutiles à votre petit compagnon.

  1. Ah, les voyages...

Vous souhaitez éventuellement partir à l’étranger avec votre fidèle compagnon ? Plusieurs pays demandent que votre chien ou votre chat ait une vaccination à jour afin d’éviter de faire traverser les maladies au-delà des frontières. Pas de vaccins, pas de vacances. Vous comptez plutôt faire garder votre animal alors que vous voyagerez ? La pension exigera tout de même le carnet de vaccination de votre chéri.

  1. Vous contribuerez à éradiquer certaines maladies.

Les humains ont réussi à éradiquer la variole en 1981 grâce à la vaccination. Nous trouvons le même principe chez les animaux ! La panleucopénie (typhus), et l'infection par le FeLV étaient très répandues il y a quelques décennies chez les félins. Heureusement, maintenant, grâce aux campagnes de vaccination, les chats sont de moins en moins touchés par ces maladies, qui se font de plus en plus rares dans les cliniques.

 

 

Clinique de Santé Animale

Votre animal de compagnie est un membre de votre famille et de la nôtre, il est un meilleur ami et même un confident!

C’est pour cela que notre équipe dévouée de vétérinaires, techniciens et le personnel de soutien est toujours là, prête à s’occuper de votre animal et à vous donner les conseils les plus appropriés pour s’assurer de son bien-être et de sa santé.